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Le projet saumon des enfants d'Hondelange

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Projet « Saumons en classe »

De janvier à fin mai, nous, les élèves de 3e et 4e primaires de l’école communale de Hondelange, avons accueilli de nouveaux amis en classe. On est loin cette fois-ci des classiques hamsters, petites souris, lapins nains, bourdons, canaris ou poules puisqu’il s’agit de 200 œufs de saumons. Une magnifique expérience, quoi !

Pendant quelques mois, nous avons élevé, grâce à la collaboration du contrat Rivières Semois-Chiers et à Valère Lequeux en particulier, 200 œufs de saumons provenant du conservatoire du saumon mosan (COSMOS) à Erezée pour relâcher 127 alevins dans la Semois. A notre niveau, nous avons voulu participer à la réintroduction du saumon dans la Meuse et à sensibiliser le plus de gens possibles au respect de leur environnement, à la protection et à la conservation des cours d’eau.

Lorsque le saumon reviendra abondamment dans nos rivières, cela signifiera que l’eau sera à nouveau de bonne qualité.

Yaima et Anaé.

Matériel nécessaire pour le projet

Élever des saumons en classe n’est pas une chose facile, c’est un poisson très exigeant. Il faut recréer dans l’aquarium les conditions rencontrées dans une rivière naturelle. Et cela nécessite un matériel particulier. Par exemple, le saumon ne supporte pas la chaleur. Pour maintenir un environnement froid (8° à 9°), les 160 litres traversent continuellement un refroidisseur professionnel. Plusieurs pompes sont aussi installées pour créer un courant d’eau (le saumon est un poisson d’eau vive !) et donner de l’oxygène. Toute l’eau traverse aussi par un système de filtration. Dernier détail : les œufs de saumon et les alevins ne supportent pas la lumière ! Il faut donc les maintenir dans l’obscurité durant quelques semaines.

Une poire munie d’un tuyau permet d’enlever au fur et à mesure les œufs blancs avant qu’un champignon n’attaque les autres œufs.

Jules et Luca.

Le cycle de transformation du saumon Atlantique

Le saumon Atlantique est un poisson qui fait partie de la famille des Salmonidés. Il ressemble fort à la truite de rivière.

Le saumon est un poisson migrateur qui va séjourner dans différents endroits tout au long de sa vie. Il naitra tout d’abord dans une rivière rapide aux eaux fraiches et oxygénées dont le fond est tapissé de cailloux et de galets. Dans l’œuf, on voit déjà l’œil.

À sa naissance, l’alevin a une vésicule qui se résorbe petit à petit. Elle lui sert de garde-manger. Il devient ensuite un tacon puis un smolt et enfin un jeune saumon puis un saumon adulte.

Arsène et Miroslav.

Parcours du saumon

Le saumon de l’Atlantique passe au maximum ses trois premières années de vie sans quitter sa rivière natale, puis migre vers l’océan où il reste entre un et trois ans.

Il rejoint plus précisément les eaux froides, c’est pourquoi on le retrouve plutôt à proximité de la Norvège et du Groenland.

Il reviendra dans la rivière qui l’a vu naitre pour pondre.

La migration est très épuisante. Beaucoup y perdent la vie !

Gabin et Lara.

Que mangent les saumons ?

Les saumons adultes se nourrissent de truitelles, de vairons lorsqu’ils sont en eaux douces et de bancs de poissons lorsqu’ils évoluent en mer.

Les smolts qui sont de jeunes saumons se nourrissent de crevettes et de krill.

Les tacons se nourrissent de larves de libellules, de gammares, de vers de rivière et de larves aquatiques qu’ils trouvent dans nos cours d’eau.

Les alevins, eux, se nourrissent des réserves contenues dans leur vésicule qu’ils possèdent lors de leur naissance.

Vasilia et Emma.

Comment respire un poisson ?

Les poissons, comme tous les animaux, respirent. Ça veut dire qu’ils absorbent de l’oxygène dissous dans l’eau et rejettent du dioxyde de carbone.

Cependant, l’oxygène dans l’eau est 35 fois moins disponible que dans l’air et la teneur en oxygène descend quand la température augmente.

Les branchies sont situées sous les opercules, qui sont des plaques osseuses situées à l’arrière de la tête des poissons.

La respiration se fait en deux étapes. Le poisson ouvre la bouche pour faire entrer l’eau, ses opercules sont fermés : c’est l’aspiration.

Puis il ferme la bouche, l’eau passe dans les branchies. C’est à ce niveau que s’effectuent les échanges gazeux entre l’eau et le sang avant d’être rejetée au niveau des opercules : c’est l’expiration.

Les poissons respirent aussi par la peau ! C’est ce qu’on appelle la respiration cutanée. Ils peuvent absorber jusqu’à un tiers de l’oxygène dont ils ont besoin de cette manière.

Zoé et Anaëlle.

Différence entre la truite Fario et le saumon Atlantique

La bouche est plus petite chez le tacon : l’extrémité de la mâchoire ne dépasse pas le milieu de l’œil alors qu’elle atteint l’arrière de l’œil chez la truitelle.

La nageoire caudale est très échancrée chez le tacon, peu chez la truitelle. La nageoire adipeuse, bleuâtre chez le tacon, possède une bordure rouge orangée ou brune généralement très visible chez la truitelle.

Léonor et Romain.

Du bon et du moins bon…

La diminution du saumon dans la Meuse débute vers 1840, lorsqu’on a construit des tas d’usines. Avant, il était bien présent dans nos cours d’eau. C’est en 1935 que le saumon a totalement disparu !

Voici des gestes qui empêchent le saumon de vivre chez nous :

  • employer des insecticides, des pesticides et engrais chimiques dans les prés et les champs.
  • Jeter nos déchets dans les cours d’eau, même parfois sans le savoir en utilisant des produits cosmétiques qui vont aussi s’y retrouver.

 

Voici des actions qui permettent de favoriser la réintroduction du saumon Atlantique dans nos cours d’eau :

  • Éviter de jeter nos déchets dans nos cours d’eau.
  • Construire des stations d’épuration.
  • Construire sur les barrages des échelles à saumons.
  • Augmenter les contrôles de l’état de l’eau.
  • Repeupler les cours d’eau avec des tacons élevés, comme nous l’avons fait.

Maelyne et Louane.

Pourcentage de survie d'une ponte de femelle de 5kg

Un saumon femelle pondra 8000 œufs qu’elle déposera dans un nid. En tenant compte de la mortalité naturelle et de ceux qui vont se faire manger par des prédateurs, autant en rivière qu’en mer, seulement 115 tacons survivront aux 480 alevins nés.

Après deux ans, les saumoneaux ne seront plus que 50 et seulement 4 saumons adultes seront de retour en rivière pour la fraie. De multiples dangers guettent donc les saumons tout au long de leur vie.

Tom et Nicola.

Remerciements

Merci aux différents sponsors qui nous ont permis d’acheter le matériel nécessaire pour mener cette chouette expérience. Sans eux, notre beau projet n’aurait pas vu le jour.

Il s’agit des établissements suivants :

  • Lux Informatique ;
  • Agrifer ;
  • Arma ;
  • Batipro Arlon ;
  • Les piscines Adam ;
  • L’entreprise de construction et de rénovation Zaccagnini et Jacques ;
  • La maison Galasso – décoration intérieure et façades ;
  • L’entreprise Auxylence (architectes jardiniers, paysagistes).

Nous remercions également tous les autres partenaires de notre projet : la maman de Léonor qui s’est investie pour récolter l’argent afin d’acheter le matériel, Valère du Contrat Rivière Semois-Chiers qui nous a apporté gratuitement les œufs, les galets, qui nous aidés à libérer les tacons dans la Semois et nous a permis de visiter sa pisciculture, Jean-Marie Kirsch qui nous a donné l’aquarium, Madame Frédérique de l’école de Turpange qui nous a filmés pour créer une vidéo, Monsieur Yves qui raffole de ces types de projets et Jojo l’explorateur, notre mascotte qui nous accompagne toujours lorsque nous sortons de classe…

Certains commerçants auraient probablement bien accepté de sponsoriser l’achat du matériel. On ne les oublie pas, pour un futur projet !

Les enfants de Hondelange

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